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Journée nationale du refus de la misère

Lors de la première Journée du refus de la misère, le 17 octobre 1987, une dalle fut gravée au Trocadéro avec ces mots :

Des défenseurs des Droits de l’Homme et du citoyen de tous pays se sont rassemblés sur ce parvis. Ils ont rendu hommage aux victimes de la faim, de l’ignorance et de la violence. Ils ont affirmé leur conviction que la misère n’est pas fatale. Ils ont proclamé leur solidarité avec ceux qui luttent à travers le monde pour la détruire.

Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’Homme sont violés.

S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré.   

Père Joseph Wresinski

A Saint Brieuc, ce 17 octobre, un collectif de 15 associations et les services de la Mairie ont organisé un rassemblement autour de la réplique de cette dalle gravée Place des Droits de l’Homme.

Le thème au niveau mondial cette année est : la maltraitance institutionnelle.

Le témoignage de Brigitte, ceux recueillis par la Cimade, la Régie de Quartier et Adalea, les magnifiques chants des « Petits Chanteurs de St-Brieuc » ont beaucoup touché l’assistance.

Beaucoup d’émotions aussi au ciné-débat qui a suivi au Club6 avec un reportage tourné dans deux lieux d’accueil à St-Brieuc et le film « Les Invisibles ». Le débat, animé par le délégué du Défenseur des Droits à St Brieuc, a bien éclairé l’auditoire sur ce sujet de la maltraitance, qui affecte les usagers comme les institutions elles-mêmes.  

Pour en savoir plus sur le Père Wresinski

Joseph Wresinski (1917-1988) ne fut ni le premier ni le seul à écouter les plus exclus et à se laisser transformer par eux. Mais ce qui fut spécifique dans sa démarche, c’est qu’elle était issue du bas, et qu’aujourd’hui encore elle peut donner à comprendre, de l’intérieur, combien, pour changer les choses et le monde, il est absolument nécessaire de reconnaître les forces, la pensée et la volonté des plus pauvres de s’en sortir eux-mêmes. De les considérer effectivement comme des maîtres à penser autrement la société, et donc comme des leviers pour la paix de tous, sans exclusive. Non seulement faire avec eux, mais faire et être à partir d’eux et de ce qu’ils ont à nous apprendre.

Si cette démarche fut possible, c’est que Wresinski savait, l’ayant vécu, ce qu’un homme humilié porte au fond du cœur, ce qu’une femme désespérée espère encore, pourquoi certains enfants n’ont plus que leurs larmes à donner au monde. Et d’avoir vécu lui-même la plus grande pauvreté lui avait appris ce qu’aucune université n’enseigne : que les plus pauvres du monde n’attendent pas la charité publique, mais qu’on les écoute enfin, à égalité d’humanité. « Ne suis-je pas un être humain, qu’on me traite comme ça ! »

https://www.atd-quartmonde.org/

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