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La Maison La Mennais

Actualité

Merci pour ces 69 années...

Retour sur La Maison La Mennais, 40 Boulevard Charner à Saint-Brieuc 

Frères de l'Instruction Chrétienne

Les frères de Ploërmel forment une congrégation qui a été fondée en 1819 par l’abbé Jean-Marie de la Mennais à Saint-Brieuc. Il l’a faite en collaboration avec son ami l’abbé Gabriel Deshayes, curé d’Auray dans le Morbihan.

Dans ces années-là, la société française sortait à peine de la grande Révolution de 1789 qui avait laissé tant de misères et de pauvretés à travers tout le pays et dans l’Église. La Bretagne n’échappait pas à cette situation. Dès 1814, l’abbé Jean-Marie vient à Saint-Brieuc, appelé comme secrétaire par Mgr Caffarelli, évêque de Saint-Brieuc. Voyant que les enfants et les jeunes de la ville étaient inoccupés et grandissaient sans instruction, le père de la Mennais décide de les aider en ouvrant des écoles. Les demandes de frères instituteurs, pour les petites communes, se multiplient. Jean-Marie de la Mennais cherche une ville plus centrale en Bretagne et une maison plus spacieuse et c’est en 1824 que la maison de formation des futurs frères s’installe à Ploërmel. Jean-Marie sillonne toute la Bretagne pour visiter les écoles, soutenir les frères dans leur travail. Le Père de la Mennais mourra le 26 décembre 1860 à Ploërmel entouré de ses frères.
Père Jean-Marie de La Mennais
Co-fondateur des Frères de l'Instruction Chrétienne
Gabriel Deshayes est né le 6 décembre 1767 à Beignon, petit bourg rural du Morbihan, à la lisière de la forêt de Paimpont. Lorsqu’éclate la Révolution française, il est toujours séminariste et est ordonné diacre en septembre 1790. Pour recevoir la prêtrise, il doit rejoindre Jersey où Mgr Le Mintier, évêque de Tréguier en exil, l’ordonne prêtre, le 4 mars 1792. C’est en avril 1805 que Gabriel Deshayes arrive à Auray, paroisse de 3000 habitants. Il s’attaque à diverses urgences que son sens de Dieu et de l’homme lui font vite repérer. Il aide à la restauration de l’hospice qui regroupe encore à cette époque vieillards, infirmes et enfants trouvés. Il se préoccupe des mendiants et des chômeurs et les enrôle pour un travail communautaire. Il ouvre une filature et crée un atelier de tissage pour les prisonniers. Son presbytère est toujours et le curé se dépouille de son manteau ou d’une couverture pour venir en aide à une famille nécessiteuse. Dès 1816, il accueille dans son presbytère des jeunes gens qu’avec l’aide des Frères des Écoles chrétiennes il prépare au métier d’enseignant pour les campagnes bretonnes. Réunis aux recrues de l’abbé de la Mennais à Saint-Brieuc, ces jeunes forment le premier noyau de l’Institut des Frères de l’Instruction Chrétienne de Bretagne. L’abbé Deshayes meurt le 28 décembre 1841.
Père Gabriel Deshayes
Co-fondateur des Frères de l'Instruction Chrétienne

En 1903 et 1904, confrontés à une politique gouvernementale qui vise à abolir les congréganistes, les enseignants religieux doivent choisir entre trois alternatives : soit quitter l’habit et se séculariser pour retourner à la vie civile, soit opter pour une fausse sécularisation et continuer à enseigner dans une école privée ou, dernière option, rejoindre une province ecclésiastique à l’étranger en attendant de meilleurs jours pour le clergé catholique en France

Les frères aujourd’hui

Les Frères de l’Instruction Chrétienne sont présents actuellement dans 25 pays. Ils s’occupent essentiellement d’enseignement et d’éducation dans des écoles primaires, des collèges, des lycées, des lycées techniques mais aussi des centres de formation agricole dans des régions d’Afrique ou de Polynésie. Ils assurent également des animations de loisirs d’été au travers de centres de vacances pour enfants et adolescents.

Bien d’autres initiatives répondant à des besoins locaux sont mises en œuvre dans les différents lieux où les frères interviennent.

De nombreux hommes et femmes qui ne sont pas des religieux prennent le relai des frères dans toutes ces tâches et constituent avec les frères « la famille mennaisienne ».

38 et 40 Boulevard Charner

Les frères, au tout début de la fondation, vivaient le plus souvent au presbytère des paroisses de la campagne bretonne.

C’est en décembre 1954 que la communauté s’installe au 40 Boulevard Charner. Cette maison prendra le nom de « Maison La Mennais ». La nouvelle installation reste précaire. Si l’édifice est solide et de bon aspect, un examen attentif révèle que l’intérieur a vieilli : chauffage, service d’eau, sanitaire, éclairage, peintures… tout est à refaire.

Été 1955, l’Evêque accorde à la communauté la faveur d’une chapelle semi-publique. La première messe a été célébrée le jour de Noël.

En avril 1956, la congrégation achète la maison du 38 Boulevard Charner.

En relisant l’historique de la Maison La Mennais de 1954 à nos jours, on s’aperçoit que cette maison située près de la gare SNCF a été un lieu d’accueil ouvert à la fraternité : des arrivées, des départs, des passages, des séjours pour les frères du monde entier, des repas partagés, des missions accomplies au service des plus fragiles, des temps d’échanges vécus dans la simplicité et dans la joie.

En décembre 2013, pour donner suite à une réflexion de la Congrégation des Frères de la Mennais, l’association Vayakom, en lien avec les établissements catholiques de Saint-Brieuc, voit le jour, elle accueille des jeunes scolaires exclus temporairement de leur établissement. Elle leur offre un lieu de parole bienveillante, de réflexion critique sur leur comportement et de décision réaliste pour préparer leur retour dans l’établissement. Vayakom est un nom tiré de la Bible et précisément du récit de la vie du jeune Samuel réveillé en pleine nuit et qui s’en va trouver le prophète Elie. Vayakom signifie « et il se releva ». 

La Maison La Mennais va malheureusement devoir fermer ses portes. Merci à tous les frères qui ont fait vivre cette Maison et qui ont su la remplir de l’esprit des fondateurs : « les frères acceptent de partager ce qu’ils sont, ce qu’ils font et ce qu’ils ont… » règle de vie C.51

« Vous n’avez rien, vous n’êtes rien. C’est pour cela que Jésus-Christ vous envoie comme son Père l’a envoyé… parce que ce qu’il y a de plus faible, c’est ce qu’il a choisi lorsqu’il veut accomplir de grandes choses pour que seule sa main apparaisse. Voyez l’exemple des apôtres. » paroles du Père La Mennais à ses frères.

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